MADRID / PARIS • Alors que les feux de forêt ravageaient la Catalogne en Espagne, les autorités françaises ont renforcé les restrictions relatives à l’utilisation de l’eau et à la conduite dans les villes alors que des pans de l’Europe occidentale étaient toujours sous le choc d’une vague de chaleur.
Les températures ont grimpé à 44 ° C dans certaines parties du nord de l’Espagne et du sud de la France, poussant de nombreuses personnes à chercher un soulagement dans la mer, les rivières et les piscines.
Les pompiers espagnols ont eu du mal à éteindre les feux de forêt sur près de 4 000 ha dans la région nord-est de la Catalogne. Ils ont déclaré que la zone touchée pourrait être multipliée par cinq à cause de la chaleur intense et des vents violents.
Des hélicoptères ont largué de l’eau sur les incendies, qui ont fait 80 km à l’intérieur des terres depuis la ville côtière de Tarragone. Aucune victime n’a été signalée, mais le gouvernement régional a annoncé qu’une trentaine de personnes avaient été évacuées des fermes de la région.
Les incendies de forêt sont parmi les pires que la Catalogne ait connus depuis 20 ans, a déclaré le gouvernement régional. En France voisine, les autorités ont étendu les restrictions sur les véhicules – déjà imposées à Paris et à Lyon – à Marseille et à Strasbourg afin de réduire la pollution atmosphérique.
Certaines écoles ont reporté les examens d’été et des parties du nord de la France ont été mises en alerte de sécheresse, l’approvisionnement en eau pour les entreprises, les agriculteurs et les résidents ordinaires étant restreint. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a également annoncé l’interdiction du transport des animaux.
Selon le journal Midi Libre, trois personnes sont décédées sur les plages du sud de la France cette semaine à cause de la chaleur. Cependant, la ministre de la Santé, Agnes Buzyn, a déclaré hier qu’il était trop tôt pour donner une estimation précise du nombre de morts.
"Le nombre d’appels aux services d’urgence augmente dans tout le pays. Nous assistons au début d’un net impact de la vague de chaleur", a déclaré M. Jerome Saloman, responsable de la santé publique au niveau national. "Pour nous, le pire reste à venir."
REUTERS
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