La Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) a publié lundi 18 septembre 2017, un rapport sur le mal-être des étudiants de la branche. Les résultats alarment.
L’étude est nationale, mais toutes les régions sont touchées. Lundi 18 septembre 2017, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), a publié un rapport alarmant sur le mal-être des étudiants infirmiers. En Normandie, des étudiants témoignent de ce problème « qui dure depuis longtemps ».
« Ce malaise a toujours existé »
Plus que les mots, ce sont les chiffres diffusés par la Fnesi qui expriment le mal-être des étudiants infirmiers. 81% de ceux de 3e année ont envisagé de tout arrêter, 60% ont vu leurs santés psychologiques et physiques dégradées au cours de leur formation, 85% se disent tout le temps stressés… Menée sur 14 000 étudiants, plus de 15% du total français, l’enquête de la Fnesi révèle un profond mal-être.
Cette crise est mise en lumière par les pratiques lors des stages. Sur trois ans de formation, un étudiant y passe 60 semaines, parfois dans des conditions difficiles. Membre du bureau national de la fédération et étudiante en 3e année à l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) d’Évreux (Eure), Lucie Léon explique :
Les professionnels qui sont tuteurs de stage, sur la base du volontariat, manquent de temps et d’effectifs. Ils ont de plus en plus de pression. Nous qui sommes là pour apprendre, avons l’impression d’être des boulets.
Un sentiment personnel qui rejoint le témoignage de Lola*. Ancienne étudiante de l’Ifsi de Rouen (Seine-Maritime) de 2012 à 2015, elle n’est pas étonnée par les conclusions du rapport. « Ce malaise a toujours existé, la formation a toujours été comme ça », pose-t-elle, surprise « qu’on en parle maintenant »…
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