Il s’est déjà beaucoup confié, à la télévision, dans son livre, sur les réseaux sociaux, mais les mots de Pierre Ménès font toujours froid dans le dos. C’est tout sourire que les téléspectateurs le retrouvent dans TPMP, mais le nouveau chroniqueur de Cyril Hanouna vivait un véritable calvaire, il y a à peine quelques mois. “J’ai traversé ce moment de la vie où l’on n’est plus qu’un corps en attente. Sept mois d’enfer. Les vomissements, les insomnies, les crampes, ce ventre qu’il faut ponctionner tous les quatre jours de plusieurs litres d’ascite”, raconte le journaliste sportif dans les colonnes de Paris Match. Malade de la Nash (stéatohépatite non alcoolique), Pierre Ménès semblait condamné à vivre en fauteuil roulant et avait perdu plus de 40 kg. “J’appréhendais la greffe et le moment où on allait m’ouvrir comme une boîte de thon. Une thrombose de la veine porte menaçait de rendre l’opération fatale, voire impossible”, confie-t-il dans Paris Match. Pourtant, le 2 avril, le destin va tourner en sa faveur. La double greffe de rein et de foie, mais il n’oublie pas l’humiliation de ces journées d’hospitalisation. “J’étais trop faible pour me sentir vivant. Mais à présent je suis heureux. J’ai 54 ans, et j’ai dépassé mon père en âge. Je peux maintenant me dire que la malédiction a disparu”, conclut Pierre Ménès dans Paris Match.
Auteur : 6MEDIAS
Tags : SPORT Pierre Ménès interview maladie livre
Envoyé : 14 septembre 2017