Le magazine We Demain fête ses 5 ans et sort à cette occasion un numéro 18 qui fait de la prospective jusqu’à 2030. Et j’ai la chance d’être dedans. Le magazine m’avait déjà demandé de faire un papier sur les risques de piratage informatique dans l’automobile. J’ai par ailleurs écrit sur d’autres thèmes, comme le camion de demain et la route intelligente pour des supports édités par la même société. Là, vous pouvez lire dans le dernier numéro un article sur le véhicule autonome dans la ville.
Encore le véhicule autonome ? Oui, mais selon un angle très particulier : celui de l’impact sur l’aménagement de la ville. A partir de l’étude dévoilée l’an dernier par l’ITF* (lié à l’OCDE) et qui révélait que des taxis autonomes pourraient réduire de 90 % le nombre de véhicules particuliers dans une ville comme Lisbonne, j’ai essayé d’extrapoler ce qui pourrait se passer à Paris ou ailleurs. Le papier évoque notamment les projets du Grand Paris. Et ce numéro sort au moment où justement Navya déploie une navette autonome avec Keolis à La Défense, pour un test qui va courir jusqu’à la fin de l’année.
Comme je l’ai dit cette semaine, devant des étudiants en licence (OMSA à l’UPEM), le véhicule autonome de niveau 5 ciblera d’abord le transport à la demande. L’actualité confirme un peu plus chaque jour que des navettes ou des véhicules configurés pour faire taxi ou VTC vont s’imposer au coeur des villes.
Qu peut continuer à acheter des voitures de plus en plus chères, et qui stationnement 95 % de leur temps pour un coût lui aussi de plus en plus élevé ?
*J’ai fait la connaissance de son Secrétaire Général, José Viegas, lors d’une conférence à Bruxelles en avril dernier.
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